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LE MOT DE NOTRE PRÉSIDENTE

Amies et Amis du JLED
C’est un exercice très compliqué pour moi que de prendre la parole ce soir devant vous. En effet, vous avez pu constater que je suis bien plus à l’aise avec nos enfants.
Mais ce soir, je me livre à cet exercice car nous devons statuer de l’avenir du JLED car aujourd’hui il est en danger de disparition.
Il est en danger, non pas par faute de petits inscrits - ils sont de plus en plus nombreux chaque année – mais par faute d’adultes organisateurs et encadrants.
Une activité, c’est beaucoup d’organisation et d’investissement personnel.
En amont 
*En début d’année, il faut définir les dates des activités.
*Appeler les prestataires 
Les jours qui précèdent l’activité
*Courses, ateliers de découpage, collage, montage… préparation des affiches, distribution des flyers à la porte des écoles, publication sur les réseaux sociaux..
Le Jour J.
*Mise en place de l’activité et surtout sa sécurisation.
*Encadrer mais aussi faire face aux urgences , car nous le savons, nos charmantes têtes blondes ne manquent pas d’imagination….
Après l’activité
*Il faut rendre les locaux en bon état, ranger, publier les photos, les commenter sur les réseaux sociaux. Et déjà , penser à l’acticité suivante
En 2017,
* Le JLED a organisé 11 activités.
Crêpes Carnaval - Pâques - Halloween - Noël - Biathlon… et bien d’autres encore. 
Ces activités ont toutes réuni entre 15 et 70 enfants. De beaux moments d’amusement pour eux et puis un peu pour nous aussi.
*Il y a eu 43 inscriptions annuelles, 17 inscriptions journalières.
*S’ajoutant aux montants des cotisations d’inscriptions, le JLED a reçu une subvention de 580 euros de la Mairie et 100 euros de dons.
En début d’année, il y avait 2422 euros en caisse et 840 euros à la fin. (activités plus onéreuses qu’en 2016)
LE JLED, c’est aussi des bénévoles permanentes qui assurent l’aide aux devoirs chaque mardi soir au local de l’Association ; elles expliquent, aident, corrigent et réexpliquent si besoin, tout cela autour d’un goûter. Quoi de plus sympa que de faire ses devoirs avec les copains, la bouche encore barbouillée de chocolat !
Aujourd’hui, je suis encore la Présidente du JLED , ce qui m’a comblée de joie durant 2 ans. Mais, , je me dis aussi que je n’ai peut-être pas su suffisamment informer, fédérer , je n’ai pas su déléguer et du coup, je me suis retrouvée à tout gérer , seule.
Je laisse volontiers ma place à quelqu’un motivé , plein de nouvelles idées et aussi plein de courage.
Si toutefois personne ne se présente ce soir à la Présidence du JLED, je garderai ma place car je n’aimerais pas que le JLED disparaisse. Mais j’y mets une condition : c’est qu’en remplissant les fiches d’inscription mises à votre disposition, vous acceptez de que l’on fasse appel à vous pour accompagner vos enfants dans leurs activités. Je ne peux plus assurée TOUTE SEULE. 
LE JLED N’EST PAS UNE GARDERIE.
Si pour une activité, le nombre d’encadrants est insuffisant , c’est à contre cœur que je serai dans l’obligation de l’annuler , ma responsabilité étant engagée. 
J’entends déjà dire 
C’est bien gentil mais –je n’ai pas le temps, je bosse , j’ai le ménage à faire, les courses, le repassage les repas, le chien, les papiers, le jardin…..etc 
Et si pour une fois, les gosses s’habillaient à la va-vite, si on ne mangeait que des pâtes , si les papiers attendaient patiemment et si le coup de balai était remis au lendemain, est-ce que ce serait si grave ????
Je ne demande pas aux parents de s’investir dans toutes les activités mais de donner 2 ou 3 jours par an , ce qui laisse environ 362 pour le reste du quotidien. Nos enfants ne se souviendront pas de la poussière sur la commode mais du temps qu’on leur accorde.
Et puis, après une activité, je suis contente je l’avoue, car c’est valorisant, de lire vos commentaires, vos textos de félicitations pour ce moment passé avec nos enfants…. Alors ne laissons pas ça se perdre pour quelques heures de temps refusées. 
Je voudrais aussi remercier Bernard RATTO qui s’était tellement engagé, en plus de, son métier si prenant et qui laisse un vide aussi gros qu’il était grand.
Encore une dernière chose : même si vous vous engagez à donner du temps à nos enfants, n’ayez pas peur, je ne vous demanderai jamais de monter sur la fontaine de notre village , déguisée en sorcière , pour hurler aux enfants que cette année, ils n’auront pas mes bonbons , car ça c’est MON DÉLIRE.
NATHALIE BAFFERT